Vous possédez du matériel agricole mais vous tenez à le renouveler ? Ne sous-estimez pas la valeur de l’ancien. En respectant quelques règles et en prenant quelques précautions, vous pourrez revendre vos outils de seconde main sans difficulté.
Cette vente reste une vente entre professionnels, le procédé est en quelque sorte similaire à une vente de particulier à particulier, les documents à fournir sont relativement les mêmes, à savoir : certificats de non gage, de cession, le certificat de l’immatriculation, etc.
Matériel agricole : fixer les prix de mes outils de seconde main
La question que vous allez rapidement vous poser va être la question du prix, quelle valeur à votre matériel ?
Il va devoir être adapté à l’état de l’outil, son usure, en gardant une comparaison avec le marché actuel. Souvent un trop petit prix sera signe de mauvaise surprise, de défaut dissimulé.
Vous pouvez vous rapprocher d’un concessionnaire pour une estimation ou faire appel à un expert peut également être une option possible. La vente aura plus de poids et de fiabilité après le coup d’œil d’un professionnel. Enfin, vous pourrez explorer et comparer de nombreuses petites annonces qui vous permettront de vous faire une idée de ce qu’il se pratique dans la vente de matériel agricole d’occasion autour de vous.
Soyez transparent avec vos intéressés, il est toujours possible qu’avec une mauvaise surprise, ce dernier entreprenne un recours contre vous (vice caché ou manque de conformité).
Matériel agricole : les pièces juridiques à prévoir
D’un point de vue juridique, en tant que vendeur vous avez quelques documents à remettre pour la vente. Protégez-vous en préparant un bon ou un acte de vente, soyez le plus détaillé possible dans vos écrits (le type de matériel : cession de tracteur agricole, remorques, faucheuse, semoirs, mini pelle, moissonneuse, accessoires comme des outils de sol ou d’épandage, remorque, matériel viticole, tondeuses, les caractéristiques techniques, etc.).
Pensez à bien stipuler si certains équipements sont toujours sous garantie ou sous extension de garantie. S’il y en a eu, soyez clairs sur les dysfonctionnements que vous avez pu rencontrer lors de l’utilisation de l’outil.
N’oubliez pas votre certificat de conformité, le certificat d’homologation routière (plus compliqué si l’achat se fait à l’étranger, notamment si vous êtes proche d’une frontière : renseignez-vous) si besoin et le certificat d’immatriculation et de conformité CE.
Pour vous remettre la somme, vous avez bien sûr le droit de poser vos conditions de paiement pour le versement effectué par l’acheteur. Le chèque bancaire même s’il n’est pas toujours très sûr, le virement bancaire, l’espèce jusqu’à un certain plafond.
Sachez qu’après votre vente, vous disposerez de deux semaines pour signaler cette dernière à votre préfecture et l’informant des coordonnées du nouveau propriétaire de votre matériel, fournissez-lui également un exemplaire du certificat de cession.